Corona : Les procès-verbaux de l’Institut Robert Koch prouvent qu'on a menti au public et aux tribunaux

Corona : Les procès-verbaux de l’Institut Robert Koch prouvent qu'on a menti au public et aux tribunaux RKI Berlin/A.Savin - commons.wikimedia.org

Il me semble important de publier quelques informations concernant les procès-verbaux de l'Institut Robert Koch en français pour que ce scandale soit mieux perçu et compris dans les pays francophones. Merci à nos lecteurs et lectrices de nous aider à les diffuser.

Es erscheint mir wichtig, einige Informationen zu den Protokollen des Robert-Koch-Instituts auf Franzoesisch zu veröffentlichen, damit dieser Skandal in den französischsprachigen Laendern besser wahrgenommen und verstanden wird. Vielen Dank an unsere Leser und Leserinnen, die uns bei der Verbreitung dieser Informationen helfen.

Il aura fallu deux ans au journaliste Paul Schreyer du magazine allemand "Multipolar" pour obtenir par décision de justice la publication des procès-verbaux de l'Institut Robert Koch en mars 2024; l'Institut Robert Koch ou RKI est l'autorité suprême de contrôle des maladies en Allemagne. Cependant, il s'agissait seulement des protocoles de la période de janvier 2020 jusqu'à avril 2021 et ils étaient en partie caviardés. Cet état de chose a lui seul est un scandale, car pourquoi faut-il se battre en justice pour que des documents d'intérêt public soient publiés, qui plus est des documents nous concernant tous qui sont en partie censurés? Cette lutte a coûté 15 000 € au magazine "Multipolar" à qui je tire mon chapeau et que je remercie de tout cœur pour son courage et sa persévérance.

Nouveau coup de théâtre le 22 juillet 2024: un lanceur d'alerte du RKI remet à la blogueuse berlinoise Aya Velázquez près de 4 000 pages de procès-verbaux du RKI, cette fois ils sont sans caviardage. Ainsi, le public dispose maintenant également d'environ 1 500 pages de nouveaux protocoles de mai 2021 à juin 2023 (cf. lien sous l'article).

Ce qui en ressort fait frémir ou bondir ou les deux, car ces procès-verbaux montrent que les collaborateurs du RKI chargés de cette mission se sont faits les servants et servantes d'une politique sanitaire tout à fait inaproppriée et nuisible. Ces personnes ont en effet aider le gouvernement à tromper la population, à créér une division au sein de la société et à provoquer d'innombrables souffrances physiques et psychiques, contredisant ainsi leur propre charte. En première ligne se trouvait le directeur du RKI, Lothar H.Wieler, qui ne voulait laisser aucune chance aux personnes refusant l'injection expérimentale de contourner la vaccination. Wieler a quitté l'Institut Robert Koch le 01/04/2023, mais il n'a pas été inquiété jusqu'à présent pour ses fautes graves.

Ces procès-verbaux témoignent donc des mesures purement politiques et idéologiques du gouvernement fédéral et des gouvernements des Lander (états fédéraux allemands), mais cette révélation qui aurait du provoqué un tsunami en Allemagne ne dérive que comme "une brise tiède à travers la République", comme l'a si joliment formulé Tom J. Wellbrock sur RT DE le 25/07/2024.

Même si la plupart des médias complices pendant la crise tentent de minimiser l'importance cruciale de ces révélations, d'autres ont le courage d'affronter cette vérité révoltante et d'en parler. Ce fut le cas du journal catholique "Die Tagespost" qui a publié le 8 aôut 2024 une interview avec l'un des critiques de la gestion de la crise, Prof. Dr. Stefan Homburg – né en 1961, il est professeur émérite de finances publiques à l'université Leibniz de Hanovre et a étudié l'économie, les mathématiques et la philosophie.

Le titre de cet article est direct et sans malentendu possible:

"RKI-Files: 'Oeffentlichkeit und Gerichte wurden klar belogen'"

En voici la traduction pour que ce scandale ignoble soit mieux perçu et compris en Francophonie:

Procès-verbaux de l’Institut Robert Koch: "On a clairement menti au public et aux tribunaux"

L'Institut Robert Koch a appliqué pendant la crise du Corona toutes les directives arbitraires et inappropriées exigées par le ministère, estime Stefan Homburg, professeur et critique des mesures anti-covidiennes.

Professeur Homburg, vous faites partie des rares personnes qui ont déjà lu les procès-verbaux entièrement expurgés du cabinet de crise Corona de l'Institut Robert Koch (RKI); des procès-verbaux qui ont été rendus publics le 23 juillet par la journaliste Aya Velázquez. Quelles nouvelles informations avez-vous obtenues en les lisant?

Le point le plus important est sans aucun doute le fait que l'évaluation des risques n'a pas été réalisée sur une base scientifique par le RKI, mais a été imposée par le pouvoir politique. En mars 2020, le ministère de la santé a ordonné au RKI de fixer le niveau de risque à "élevé" afin de justifier les confinements, les fermetures d'écoles et autres.

[N.d.l.R.: Cette hausse de l'évaluation du risque au niveau "élevé" a été effectuée sans base scientifique et sans vérifier non plus la charge hospitalière – il n'y a jamais eu de surcharge des hôpitaux en Allemagne pendant la crise du corona. Au contraire, à cette période, il y a eu une sous-occupation historique des lits d'hôpitaux en Allemagne et à cette date, en mars 2020, le nombre de cas de corona était déjà en baisse.]

Par la suite, le ministère a refusé à plusieurs reprises les demandes du RKI d'abaisser le niveau de risque. En 2023, le RKI a appris par les journaux que le ministre de la santé Lauterbach avait déclaré la pandémie terminée.

Le RKI est l'autorité suprême de contrôle des maladies en Allemagne. On pourrait penser que la tâche de l'expertise qui y est réunie devrait être d'élaborer, sur la base des données scientifiques disponibles, des recommandations d'action pour la politique, afin de guider au mieux l'Allemagne à travers la pandémie. Vous affirmez qu'une telle lecture est erronée. Quelle est la bonne?

La lecture correcte est sans aucun doute celle selon laquelle la politique a donné des instructions détaillées au RKI. Selon un procès-verbal, le RKI a même vérifié juridiquement si les ordres du politique étaient légaux. La réponse a été: oui.

Sur quelles preuves fondez-vous votre point de vue?

Les preuves sont d'une part les procès-verbaux publiés par le RKI lui-même, d'autre part les procès-verbaux complets et non expurgés reçus du lanceur d'alerte. De plus, nous possédons l'ensemble des échanges d'e-mails du RKI concernant Corona et plusieurs gigaoctets de matériel supplémentaire comme des lettres, des présentations ou des documents de travail internes.

Lors de la conférence de presse au cours de laquelle Aya Velázquez et vous-même avez présenté les fichiers du RKI, il a également été question d'un protocole manquant. Qu'est-ce que cela signifie?

Suite à une décision judiciaire, le RKI avait publié lui-même les protocoles jusqu'en avril 2021, mais le protocole du 9 mai 2020 manquait. Nous avons retrouvé ce protocole dans la masse de données, il était mal classé. Nous ne savons pas si c'est un hasard ou si c'est intentionnel.

De quoi s'agit-il?

De choses négligeables, c'est pourquoi je pense qu'il s'agit d'une erreur. Le protocole du 25 mars 2020 est plus critique, car sa version originale a été édulcorée par la suite. Le RKI n'a publié que la version édulcorée. Cela pourrait constituer un délit de falsification de documents.

Les protocoles auraient été transmis à Aya Velázquez par un lanceur d'alerte et, contrairement aux protocoles expurgés dont la publication avait fait l'objet d'une plainte du magazine "Multipolar", ils couvrent les années 2020 à 2023, et donc toute la période de la pandémie. Ils permettent donc également de comparer deux gouvernements et leurs ministres de la santé, Jens Spahn (CDU) et Karl Lauterbach (SPD). Avez-vous pu constater, sur la base des protocoles, des différences significatives dans l'action gouvernementale?

Les ministres Spahn et Lauterbach ont tous deux donné des instructions non appropriées au RKI et ont forcé l'institut à induire le public en erreur. Une différence dans l'exercice de leur fonction réside dans le fait que Spahn a utilisé le RKI pour imposer des confinements et des fermetures d'écoles nuisibles, tandis que Lauterbach a fait installer une forte pression sur la vaccination par le biais du RKI.

A propos de la pression vaccinale: un sujet qui préoccupe toujours de nombreuses personnes est l'efficacité et la sécurité des vaccins. Qu'avez-vous trouvé à ce sujet dans les procès-verbaux du cabinet de crise du RKI?

Début 2021, le RKI apprend les terribles effets secondaires du vaccin d'AstraZeneca, mais ne fait rien pour l'arrêter. Plus tard, il n'y a presque plus d'informations sur ce sujet, car la pharmacovigilance est du ressort de l'Institut Paul Ehrlich et non du RKI.

Sur les réseaux sociaux, le discours de Spahn sur la "pandémie des non-vaccinés" suscite beaucoup d'indignation. Dans les procès-verbaux, on peut lire à ce sujet: "D'un point de vue scientifique, ce n'est pas correct, l'ensemble de la population y contribue. Faut-il reprendre cela dans la communication?". On lit ensuite: "Le ministre le dit à chaque conférence de presse, probablement sciemment, ne peut plutôt pas être corrigé". Cela semble plutôt servile, non ?

Cette servilité imprègne l'ensemble des 4 000 pages. Le RKI a mis en œuvre toutes les directives arbitraires et non appropriées exigées par le ministère.

Le fait qu'il n'y ait pas eu de "pandémie des non-vaccinés" signifie également que le RKI devait savoir que les vaccins ne garantissaient pas une "immunité stérile", c'est-à-dire qu'ils ne protégeaient pas efficacement contre une infection, mais tout au plus contre des évolutions graves. Malgré cela, on a longtemps dit que la personne qui se faisait vacciner se protégeait et protégeait les autres. Comment expliquez-vous cela?

Le manque de protection contre la transmission ou la protection d'autrui est décisif, car une obligation de vaccination ou une coercition indirecte par des règlements très contraignants [qu'on nommait 2G ou 3G en Allemagne] ne peuvent s'appuyer que sur cela. Étant donné que même Pfizer n'avait pas fait état d’une protection des tiers dans son étude de mise sur le marché, tout le monde savait qu'il n'y en avait pas. On a clairement menti au public et surtout aux tribunaux sur ce point afin de maximiser la pression vaccinale.

Les procès-verbaux divulgués permettent une évaluation partielle de la gestion du Corona. Mais le cabinet de crise du RKI n'a pas été la seule instance à poser des jalons. Il y a eu les tables rondes de la chancelière Merkel et du chancelier Scholz avec les ministres-présidents des états fédéraux, le conseil d'éthique d’Allemagne et plus tard encore le conseil d'experts Corona. Une commission d'enquête du Bundestag [parlement fédéral], composée pour moitié de députés et d'experts ainsi que d'opposants et de partisans des mesures, ne serait-elle pas un organe qui pourrait prendre connaissance des procès-verbaux des autres commissions et contribuer ainsi à une évaluation sans faille?

Je suis résolument contre une commission d'enquête et encore plus contre les conseils citoyens. Puisque les procès-verbaux du RKI révèlent des fautes concrètes et gigantesques, seul un comité d'enquête parlementaire, doté de pouvoirs quasi-judiciaires, est l’instrument adapté.

Les milieux politiques semblent toutefois peu favorables à un tel comité. En tant que conseiller politique de longue date, voyez-vous des solutions ici?

Étant donné que presque tous les partis politiques ont participé à la politique erronée des confinements et de l'incitation à la vaccination, ils veulent balayer le sujet sous le tapis. C'est pourquoi le public, la justice et la science doivent se charger de faire le point.

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Prof. Stefan Homburg, la blogueuse Aya Velázquez et le journaliste Bastian Barucker lors de la conférence du 23/07/2024 à Berlin


Source et autres liens:
Die Tagespost • RKI-Files: "Oeffentlichkeit und Gerichte wurden klar belogen"
Transparenzpanel • Sitzungsprotokolle des RKI-Krisenstabs, 2020-2023 – ungeschwaerzt [Procès-verbaux des réunions du cabinet de crise du RKI, 2020-2023 – non expurgés]
Petition • Mpox: halte à la manipulation sanitaire et médiatique

 


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